Jan 11

Kalou Rinpoché | Ma pratique de Lojong

Chiné et Lhaktong, méditations d’introspection intérieure, m’ont aidé à travers la pratique de Tchenrezi. Ma pratique de Chiné s’est donc fondée sur celle de Tchenrezi et ma pratique de Lhaktong sur celle de la lecture du Gyurtso, les chants de réalisations. Le Gyurtso Shangpa, les chants des maitres de la lignée Shangpa ont été ma pratique de Lojong (l’entrainement de l’esprit). Les gens de façon générale pensent que la pratique de Lojong doit réduire notre égo et notre attachement. Nous en attendons beaucoup mais ça ne fonctionne pas de cette façon. Il faut avancer graduellement sur le chemin.

Ma pratique de Lojong reposait sur les Chants de l’Immortalité, le Shangpa Gyurtso dont la lignée de maitres s’étend de Vajradhara jusqu’à mon maitre, qui était très proche du précédent Kalou Rinpoché. Quand je lis les hagiographies de ces vies d’accomplissements, les enseignements, transposés en des mots, que je suis en train de vous expliquer, comment ne pas y voir Lojong. Si cela n’est pas Lojong, alors qu’est-ce que Lojong ? Les maitres de la lignée nous enseignent tout, des fondements du Bouddhisme, le cycle des existences jusqu’à la nature de Bouddha. Ils sont très précis et parfois même il est difficile de tout comprendre. Néanmoins, leur lecture ou leur écoute nous donne une grande motivation, et c’est cela le sens de Lojong.

Quand vous lisez le Gyurtso, les chants de réalisations des maitres de la lignée Shangpa, que vous réalisez les immenses difficultés que ces maitres ont affrontées, vous ne pouvez empêcher de laisser couler vos larmes et vous sentir béni. Cette lecture vous donne une grande motivation, une détermination et une compréhension qu’il n’y a rien de plus important dans cette vie que le Dharma. C’est ça Lojong.

 

Extrait de mon premier livre « Je suis un bouddhiste perdu et retrouvé »
Avec amour et respect de la part de Kalou Rinpoché
Janvier 2021